samedi 8 août 2009

Traverser l'Italie, se perdre en Slovénie et arriver en Croatie.

La route vers le succès du voyage parfait se décline selon la vitesse limite sur Autoroute et la qualité des cartes routières: Nous passons le col du Mont Cenis, histoire d'éviter le tunnel du Fréjus et ses 11€ de péage. La surprise qui attend au sommet vaut les lacets qui y mènent, la vue est superbe sur le lac. La Blingo est contente de son petit effet, au milieu des vaches. Un mer de nuage arrive du côté italien, la descente est brumeuse, presque onirique.

La traversée de l'Italie se fait sans problème, mais la dolce vita connaît pas! Voitures et camion se doublent en fonction de leur puissance et de leur couleur. Blingo rouge comme Ferrari ne se laisse pas faire, même dans le coutournement de Milan.
Alors on s'arrête faire un coucou à George Clooney du côté du lac de Garde avant de s'établir pour la nuit au fond de la lagune de Venise.
La Slovénie, surnommée la Suisse des Balkans est notre première menteuse: Monsieur Michelin a imaginé une autoroute qui n'existe pas encore: nous sommes condamnés à errer derrière des poids lourds dans la forêt et tenter de rejoindre par une petite route, la Croatie toute proche.

jeudi 6 août 2009

Partir : aller en Grèce en voiture ?

Il y a des voyages qu’on entame sans trop y croire. Le projet de celui-ci était de nous rendre, dans des dates relativement serrées, en Grèce, de parcourir un peu le pays puis d’en revenir. 25 jours. Ah oui, sans prendre l’avion. Et aussi, en profitant de tout le patrimoine rencontré en route. Entamé, donc, en direction de Limoges, car, hasard du calendrier, des amis s’y mariaient. Tiens donc, 800 km pour commencer. La France en diagonale, pour prendre la tangente au soleil. Au diable l’avarice, ce sera donc un Mulhouse - Limoges Athènes. Le départ a bien eu lieu. L’histoire ne dit pas encore s’il y a eu une arrivée.


Cependant il y eu des nuits sous la tente : ici, une photo de la première de ce voyage estival : c’est au camping de la météorite à Rochechouart que les serials noceurs se sont habillés, maquillés et parfumés. Ils y ont un peu dormi, dans le croassement des grenouilles matutinales et à côté d’un petit lac aux volutes de brume effilées.